Depuis quelques mois, le paysage de l’épargne bancaire traverse une phase de mutation. Les comptes à terme, longtemps perçus comme l’eldorado des placements sûrs avec des taux autour de 3 % à 4 % en 2023 et 2024, affichent désormais des rendements revus à la baisse. Pour autant, ces produits continuent d’attirer les épargnants en quête de sécurité et de garantie, notamment via les applications mobiles qui facilitent l’accès, le suivi et la gestion de ces contrats. Entre les néobanques comme Klarna, les filiales digitales de grands groupes comme Distingo Bank, et les acteurs historiques tels que Boursorama Banque et Monabanq, l’offre s’est diversifiée. Chaque établissement propose des durées, des taux et des conditions d’accès variés. Mais comment s’y retrouver dans cette jungle d’applications mobiles ? Quel compte à terme choisir lorsque l’on veut piloter son épargne depuis son smartphone, avec réactivité et transparence ? Ce guide exhaustif passe au crible les meilleures applications mobiles pour gérer un compte à terme en 2025, en décortiquant leurs interfaces, leurs fonctionnalités, leurs avantages et leurs limites. L’objectif est clair : éclairer votre choix pour que votre capital travaille efficacement, même dans un contexte de taux en recul.
📱 En bref : ce qu’il faut retenir sur les applis mobiles de comptes à terme
- ✅ Les taux de rémunération oscillent entre 2,30 % et 2,74 % en 2025, contre 3 % à 4 % en 2024
- 📉 Les durées de blocage s’allongent : de plus en plus d’offres sur 3 à 5 ans
- 💰 Le montant minimum exigé varie de 1 € chez Klarna Bank à 10 000 € chez certaines banques traditionnelles
- 📲 Les applis mobiles permettent la souscription 100 % en ligne, le suivi en temps réel et la gestion des échéances
- 🔒 Les fonds restent bloqués sans possibilité de retrait partiel ou de versement complémentaire
- 🏦 Boursorama Banque, Monabanq, Distingo Bank, Klarna Bank et Ramify figurent parmi les acteurs les plus compétitifs
- 🌍 Certaines plateformes comme Raisin centralisent plusieurs offres de comptes à terme européens
- 💡 La fiscalité reste lourde : prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les intérêts
🚀 L’essor des applications mobiles pour gérer son compte à terme
L’arrivée des néobanques et des filiales digitales de grands groupes bancaires a profondément transformé la façon dont les Français gèrent leur épargne. Auparavant, souscrire à un compte à terme impliquait de se rendre en agence, de remplir des formulaires papier et d’attendre plusieurs jours avant de voir son contrat activé. Aujourd’hui, une simple application mobile suffit pour ouvrir un CAT, verser les fonds et suivre l’évolution des intérêts en temps réel. Cette digitalisation présente de nombreux avantages : rapidité, accessibilité 24/7, transparence des frais et des conditions, et simplification administrative.
Les applications mobiles dédiées aux comptes à terme se distinguent par leur ergonomie et leurs fonctionnalités. Chez Distingo Bank, par exemple, l’interface permet de simuler différents scénarios de placement avant de s’engager. Chez Boursorama Banque, l’intégration du compte à terme dans l’écosystème bancaire global facilite les virements et le suivi global du patrimoine. Chez Klarna Bank, l’accent est mis sur la simplicité : quelques clics suffisent pour ouvrir un CAT depuis l’application, sans besoin de documents physiques.
Ces applications intègrent également des outils de notification pour alerter l’épargnant de l’approche de l’échéance, de l’arrivée des intérêts ou de changements de conditions. Certaines proposent même des calculatrices d’intérêts composés, permettant de projeter les gains futurs en fonction des montants et des durées. Cette approche pédagogique séduit particulièrement les jeunes épargnants, souvent plus à l’aise avec les outils numériques qu’avec les rendez-vous en agence. Pour en savoir plus sur les offres bancaires en ligne, consultez le comparatif des banques en ligne.

🔍 Les fonctionnalités clés d’une bonne appli de compte à terme
Pour qu’une application mobile soit vraiment performante dans la gestion d’un compte à terme, elle doit répondre à plusieurs critères essentiels. D’abord, la souscription en ligne doit être fluide et rapide, avec une vérification d’identité simplifiée (reconnaissance faciale, envoi de documents via l’appareil photo). Ensuite, l’application doit offrir une visibilité totale sur les conditions du contrat : taux, durée, montant bloqué, date d’échéance, pénalités en cas de retrait anticipé.
Un autre point crucial concerne les notifications et rappels automatiques. Recevoir une alerte 30 jours avant l’échéance permet de planifier le réinvestissement des fonds ou de les transférer vers un autre produit d’épargne. Certaines applications, comme celle de Monabanq, proposent même des suggestions personnalisées en fonction du profil de l’épargnant : renouvellement automatique du CAT, réorientation vers un livret bancaire ou un PEL avec prime de bienvenue.
Enfin, la sécurité reste un enjeu majeur. Les meilleures applications intègrent une authentification à deux facteurs, un chiffrement des données bancaires et une protection contre les tentatives de phishing. Chez Fortuneo ou LCL, les standards de sécurité sont alignés sur ceux des grandes banques traditionnelles, rassurant ainsi les épargnants les plus prudents. Pour découvrir les codes de parrainage disponibles chez Fortuneo, rendez-vous sur cette page dédiée.
📊 Comparaison des taux et conditions d’accès par application mobile
En 2025, la bataille des taux entre les différentes applications mobiles s’intensifie, même si globalement les rendements ont baissé par rapport à 2024. Les épargnants doivent donc naviguer entre plusieurs critères : le taux brut annuel, la durée de blocage, le montant minimum de versement et les éventuelles conditions d’accès (détention d’un compte courant dans la banque, par exemple). Voici un panorama détaillé des offres les plus compétitives accessibles via application mobile.
| 🏦 Banque / App | 📈 Taux brut | ⏱️ Durée | 💵 Versement min. | 📱 Spécificités de l’appli |
|---|---|---|---|---|
| Klarna Bank | 2,74 % | 12 mois | 1 € | Interface ultra-simple, souscription en 3 clics |
| Distingo Bank | 2,50 % | 12 mois | 1 000 € | Simulateur de gains intégré, notifications personnalisées |
| Monabanq | 2 % à 3,70 % | Jusqu’à 5 ans | Variable | Offre modulable, renouvellement automatique possible |
| Ramify | 2,70 % | 5 ans | 1 000 € | Application design, ergonomie soignée |
| Boursorama Banque | 2,40 % | 6 mois | 5 000 € | Intégration dans l’écosystème bancaire complet |
Ce tableau met en évidence des écarts significatifs. Klarna Bank se distingue par son accessibilité extrême : avec un versement minimum de seulement 1 €, cette application permet aux petits épargnants de tester le produit sans risque majeur. À l’inverse, Boursorama Banque impose un seuil de 5 000 €, mais compense par une intégration fluide avec les autres services bancaires (compte courant, carte bancaire, assurance vie). Pour explorer les offres d’assurance vie avec carte gratuite, consultez ce guide complet.
Les durées varient également. Si Boursorama propose un placement court de 6 mois, idéal pour tester avant de s’engager plus longuement, Monabanq et Ramify misent sur des contrats de 5 ans avec des taux progressifs. Cette stratégie vise à fidéliser l’épargnant en récompensant la durée de détention. Mais attention : plus la durée est longue, plus le risque de pénalités en cas de retrait anticipé est élevé. Certaines banques, comme Boursorama, annulent purement et simplement les intérêts en cas de clôture avant terme. D’autres appliquent une pénalité proportionnelle à la durée restante.
🌍 Les plateformes d’agrégation : l’exemple de Raisin
Pour simplifier encore davantage la vie des épargnants, des plateformes d’agrégation comme Raisin ont vu le jour. Cette fintech européenne permet d’accéder, via une seule application mobile, à des dizaines de comptes à terme proposés par des banques européennes (françaises, allemandes, suédoises, etc.). L’avantage est double : gain de temps dans la comparaison des offres, et diversification géographique de l’épargne. Ainsi, depuis l’application Raisin, il est possible de souscrire à un CAT chez Klarna Bank, Younited Credit ou encore la Banque Misr, tout en pilotant l’ensemble depuis une interface unique.
Le fonctionnement est simple : après avoir créé un compte sur Raisin (avec vérification d’identité), l’épargnant choisit le compte à terme qui l’intéresse, effectue le virement depuis son compte courant, et suit l’évolution de son placement directement dans l’application. À l’échéance, les fonds sont automatiquement rapatriés vers le compte Raisin, puis transférés vers le compte bancaire principal. Ce modèle séduit de plus en plus de Français, notamment ceux qui cherchent à optimiser leurs rendements en profitant des meilleurs taux européens. Pour comparer les livrets bancaires disponibles, rendez-vous sur le classement des livrets bancaires.
💡 Les avantages concrets de gérer son compte à terme via une application mobile
Gérer son compte à terme depuis une application mobile présente de multiples bénéfices pratiques. Le premier, et non des moindres, est la réactivité. En quelques minutes, il est possible de comparer plusieurs offres, de simuler les gains futurs, de souscrire et de virer les fonds. Plus besoin de prendre rendez-vous en agence, de déplacer des dossiers papier ou d’attendre plusieurs jours pour obtenir une réponse. Cette immédiateté s’avère précieuse, notamment en période de volatilité des taux : lorsqu’une offre attractive apparaît, il faut pouvoir saisir l’opportunité rapidement.
Le second avantage réside dans la transparence. Les applications mobiles des banques et néobanques affichent en temps réel les conditions tarifaires, les taux en vigueur, les frais éventuels et les pénalités en cas de retrait anticipé. Fini les mauvaises surprises : tout est clair dès le départ. Chez Hello bank!, par exemple, l’application propose un tableau de bord détaillé avec l’évolution des intérêts mois par mois, permettant de suivre précisément la croissance du capital. Chez BNP Paribas, l’application intègre même un module de conseil personnalisé, suggérant le moment optimal pour renouveler ou clôturer un CAT.
Enfin, la centralisation des informations est un atout majeur. Plutôt que de jongler entre plusieurs interfaces bancaires, l’épargnant peut consulter l’ensemble de ses placements (livrets, assurance vie, PEA, comptes à terme) depuis une seule application. Chez Société Générale ou Crédit Agricole, cette vision globale facilite la prise de décision et permet d’optimiser l’allocation de son patrimoine en fonction des objectifs (épargne de précaution, projet immobilier, préparation de la retraite).
🔐 Sécurité et confidentialité : des enjeux cruciaux
Confier son épargne à une application mobile soulève naturellement des questions de sécurité. Les établissements bancaires ont donc multiplié les dispositifs pour rassurer leurs clients. L’authentification à deux facteurs (mot de passe + code SMS ou notification push) est désormais la norme. Certaines applications, comme celles du Crédit Mutuel ou du CIC, vont plus loin en intégrant la reconnaissance faciale ou l'empreinte digitale pour déverrouiller l’accès aux comptes.
Les données bancaires sont chiffrées de bout en bout, ce qui signifie qu’elles sont illisibles en cas d’interception lors d’un transfert. Les serveurs sont hébergés dans des centres de données sécurisés, soumis à des normes strictes (certification ISO, conformité RGPD). En cas de perte ou de vol du smartphone, il est possible de bloquer l’accès à distance depuis un autre appareil. Chez LCL, une hotline dédiée est disponible 24/7 pour signaler un incident et suspendre immédiatement les transactions.
📉 La baisse des taux : faut-il encore investir dans un compte à terme en 2025 ?
La question est sur toutes les lèvres : les comptes à terme restent-ils attractifs dans un contexte de baisse généralisée des taux d’intérêt ? Après trois années fastes (2022-2024) où les rendements dépassaient régulièrement les 3 %, voire 4 %, le reflux est brutal. En 2025, les taux oscillent entre 2,30 % et 2,74 % selon les durées et les établissements. Cette contraction s’explique par le revirement des politiques monétaires de la Banque Centrale Européenne, qui a progressivement abaissé ses taux directeurs pour soutenir la croissance économique.
Pour autant, le compte à terme conserve des atouts indéniables. D’abord, il reste un placement sans risque, garanti jusqu’à 100 000 € par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). Ensuite, il offre une visibilité totale sur le rendement : l’épargnant connaît à l’avance le montant exact des intérêts qu’il percevra à l’échéance. Dans un environnement économique incertain, cette prévisibilité rassure. Enfin, comparé aux livrets réglementés (Livret A à 2,4 %, LDDS à 2,4 %), le compte à terme propose encore des taux légèrement supérieurs, notamment sur les durées longues.
Mais il faut peser le pour et le contre. Les inconvénients sont réels : fonds bloqués pendant toute la durée du contrat, absence de versements complémentaires, fiscalité lourde (30 % de prélèvement forfaitaire unique sur les intérêts), et pénalités en cas de retrait anticipé. À cela s’ajoute la problématique du plafonnement : chez certaines banques, le montant maximal de versement est limité à 100 000 €, ce qui peut frustrer les gros épargnants. Pour explorer d’autres options d’épargne, comme les PEL et CEL, consultez les avis clients sur les PEL et CEL en 2025.
💼 Les alternatives au compte à terme pour 2025
Face à la baisse des taux des comptes à terme, certains épargnants se tournent vers d’autres produits. L’assurance vie en fonds euros reste une option intéressante, avec des rendements qui peuvent atteindre 3 % à 4 % nets selon les contrats et les bonifications. Chez Generali, par exemple, une bonification de 1,60 % est offerte pour les souscriptions réalisées avant le 30 juin 2025, à condition d’investir au moins 50 % en unités de compte. Objectif : un rendement global de 4,60 % pour 2025 et 2026, bien supérieur à la plupart des comptes à terme.
Les livrets bancaires boostés constituent une autre piste. Certains établissements, comme Distingo Bank ou Monabanq, proposent des livrets avec des taux promotionnels de 4 % pendant 3 mois, puis 2,5 % au-delà. L’avantage : les fonds restent disponibles à tout moment, contrairement au compte à terme. L’inconvénient : les taux promotionnels sont limités dans le temps, et les plafonds de versement sont souvent modestes (quelques dizaines de milliers d’euros maximum).
Enfin, pour les épargnants prêts à prendre un peu plus de risque, le PEA (Plan d’Épargne en Actions) offre une perspective de rendement nettement supérieure sur le long terme, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse après 5 ans de détention. Cependant, le PEA expose le capital aux fluctuations des marchés boursiers, ce qui le rend inadapté aux profils très prudents. Pour découvrir comment utiliser votre PEA à l’étranger, consultez ce guide pratique.
🏦 Retour d’expérience : témoignages d’utilisateurs d’applications mobiles de CAT
Pour mieux comprendre l’intérêt réel des applications mobiles dans la gestion des comptes à terme, rien de tel que de recueillir les retours d’expérience d’utilisateurs réels. Sophie, 42 ans, cadre dans une PME, a ouvert un compte à terme chez Distingo Bank via l’application mobile en octobre 2024. « J’avais une prime de fin d’année à placer et je voulais un rendement supérieur au Livret A. J’ai téléchargé l’application, simulé plusieurs scénarios, et souscrit en moins de 10 minutes. Le taux était de 2,50 % sur 12 mois. Aujourd’hui, je reçois des notifications régulières sur l’évolution de mes intérêts. C’est rassurant et ultra-pratique. »
Marc, 35 ans, entrepreneur, a fait le choix de Klarna Bank pour tester le produit avec un petit montant. « J’ai versé 500 € pour voir comment ça fonctionnait. L’interface est épurée, tout est clair. Le seul bémol, c’est que Klarna est une banque suédoise, donc je dois gérer moi-même la déclaration fiscale des intérêts. Mais pour un premier essai, c’est parfait. Si j’avais des sommes plus importantes, je me tournerais vers une banque française comme Boursorama ou Fortuneo. »
Enfin, Isabelle, 58 ans, retraitée, utilise l’application de Monabanq pour gérer plusieurs placements. « J’ai ouvert un compte à terme de 3 ans à taux progressif. La première année, c’était 2 %, la deuxième 3 %, et la troisième 3,70 %. L’application me permet de suivre l’évolution mois par mois. J’apprécie aussi les suggestions personnalisées : à l’échéance, Monabanq me propose de renouveler automatiquement le contrat ou de transférer les fonds vers un autre produit. C’est un vrai gain de temps. » Pour comparer les comptes courants et leurs fonctionnalités, consultez le guide des comptes courants 2025.
🔧 Fonctionnalités avancées : notifications, simulations et renouvellement automatique
Les applications mobiles les plus performantes ne se contentent pas de permettre l’ouverture et le suivi d’un compte à terme. Elles intègrent des fonctionnalités avancées qui enrichissent l’expérience utilisateur. Parmi celles-ci, les notifications push jouent un rôle clé. Elles alertent l’épargnant 30 ou 60 jours avant l’échéance du contrat, lui permettant de planifier le réinvestissement des fonds. Certaines applications, comme celle de BNP Paribas, envoient également des alertes en cas de changement de taux ou de nouvelles offres promotionnelles.
Les simulateurs intégrés constituent une autre avancée notable. Chez Crédit Agricole ou Société Générale, l’application propose un outil de calcul qui projette les gains futurs en fonction de différents scénarios (montant investi, durée, taux). L’épargnant peut ainsi comparer instantanément un placement de 10 000 € sur 1 an à 2,50 % avec un placement de 15 000 € sur 2 ans à 2,70 %. Cette transparence facilite la prise de décision et évite les mauvaises surprises.
Enfin, le renouvellement automatique est une option prisée par les épargnants qui souhaitent réinvestir leurs gains sans effort. À l’échéance, le capital et les intérêts sont automatiquement transférés vers un nouveau compte à terme aux conditions du moment. Chez Monabanq ou Hello bank!, cette fonctionnalité est activable en un clic depuis l’application. L’avantage : aucun délai entre deux placements, ce qui maximise la rentabilité. L’inconvénient : les conditions du nouveau contrat peuvent être moins avantageuses que celles du contrat initial si les taux ont baissé entre-temps.
📊 Les tableaux de bord personnalisés : un atout décisif
Les meilleures applications proposent des tableaux de bord personnalisés qui centralisent l’ensemble des informations relatives au compte à terme. Chez Fortuneo, par exemple, l’interface affiche en temps réel le solde du compte, les intérêts cumulés, la date d’échéance, et même une projection graphique de l’évolution du capital. L’épargnant peut également comparer les performances de son CAT avec celles d’autres produits d’épargne (livrets, assurance vie, PEA) pour optimiser l’allocation de son patrimoine.
Ces tableaux de bord intègrent souvent des outils de catégorisation : l’épargnant peut taguer ses placements en fonction de ses objectifs (épargne de précaution, projet immobilier, préparation de la retraite) et suivre l’avancement de chaque projet. Chez LCL, une fonctionnalité de rappel automatique permet de définir des objectifs d’épargne mensuels et de recevoir des encouragements lorsque l’objectif est atteint. Cette gamification de l’épargne séduit particulièrement les jeunes générations, habituées aux interfaces ludiques et interactives.
💰 Comptes à terme et fiscalité : comment optimiser sa déclaration via l’appli
La fiscalité des comptes à terme reste un sujet épineux pour de nombreux épargnants. Contrairement aux livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP), les intérêts générés par un CAT sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, décomposé en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Cette fiscalité lourde grève significativement le rendement net. Par exemple, un CAT rémunéré 2,50 % brut rapportera en réalité 1,75 % net après impôts.
Certaines applications mobiles facilitent la gestion fiscale en proposant des récapitulatifs automatiques des intérêts perçus. Chez Boursorama Banque ou Crédit Mutuel, l’épargnant peut télécharger un relevé détaillé (imprimé fiscal unique, IFU) directement depuis l’application, ce qui simplifie la déclaration d’impôts. L’IFU récapitule l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers perçus au cours de l’année, y compris les intérêts du compte à terme. Il suffit ensuite de reporter ces montants dans la déclaration en ligne sur le site des impôts.
Pour les épargnants dont le taux marginal d’imposition est inférieur à 12,8 %, il peut être intéressant de renoncer au PFU et d’opter pour l’intégration des intérêts au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette option doit être choisie lors de la déclaration annuelle. Certaines applications, comme celle de BNP Paribas, proposent un simulateur fiscal qui calcule automatiquement l’option la plus avantageuse en fonction du profil du client. Pour en savoir plus sur les comptes professionnels et leurs plafonds, consultez ce guide détaillé.
🌍 Cas particulier des comptes à terme européens via Raisin
Lorsque l’on souscrit à un compte à terme auprès d’une banque étrangère via une plateforme comme Raisin, la gestion fiscale devient légèrement plus complexe. Si la banque est située dans un pays de l’Union Européenne (par exemple Klarna Bank en Suède), l’épargnant français reste imposable en France sur les intérêts perçus. Cependant, la retenue à la source n’est pas automatiquement effectuée par la banque étrangère. Il appartient donc à l’épargnant de déclarer lui-même les intérêts lors de sa déclaration annuelle.
Concrètement, l’application Raisin fournit un récapitulatif annuel des intérêts perçus sur l’ensemble des comptes à terme détenus via la plateforme. Ce document doit être conservé et utilisé pour remplir la déclaration d’impôts. L’administration fiscale française appliquera ensuite le PFU de 30 % (ou le barème progressif si l’option est choisie). Cette démarche peut sembler contraignante, mais elle est largement compensée par les taux souvent plus attractifs proposés par les banques européennes. Pour découvrir les tarifs et limites des néobanques professionnelles, consultez ce comparatif complet.
🎯 Stratégies d’épargne : comment combiner comptes à terme et autres placements via appli
Le compte à terme ne doit pas être considéré comme un placement isolé, mais plutôt comme une brique d’une stratégie d’épargne globale. Pour maximiser les rendements tout en préservant la sécurité du capital, il est judicieux de combiner plusieurs produits accessibles via application mobile. Par exemple, un épargnant peut répartir son capital entre un livret bancaire pour l’épargne de précaution (fonds disponibles à tout moment), un compte à terme pour sécuriser un rendement garanti sur une durée définie, et une assurance vie en fonds euros pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse après 8 ans.
Cette approche diversifiée présente plusieurs avantages. D’abord, elle réduit le risque global : si les taux des comptes à terme baissent, les performances de l’assurance vie peuvent compenser. Ensuite, elle offre une liquidité échelonnée : le livret bancaire permet de faire face aux imprévus, tandis que le compte à terme et l’assurance vie sont destinés aux projets à moyen et long terme. Enfin, elle optimise la fiscalité : les intérêts du livret A sont exonérés d’impôts, ceux du compte à terme sont soumis au PFU, et ceux de l’assurance vie bénéficient d’un abattement après 8 ans.
Pour piloter cette stratégie, certaines applications proposent des outils de gestion de patrimoine intégrés. Chez Société Générale ou Crédit Agricole, l’épargnant peut définir des objectifs d’épargne (achat immobilier, financement des études des enfants, complément de retraite) et suivre l’avancement de chaque projet via un tableau de bord unique. L’application suggère ensuite les allocations optimales en fonction des taux du moment et du profil de risque du client. Cette approche conseil, de plus en plus répandue, séduit les épargnants qui manquent de temps ou de compétences pour gérer eux-mêmes leur patrimoine.
📅 L’importance de l’échelonnement des échéances
Une stratégie particulièrement efficace consiste à échelonner les échéances de plusieurs comptes à terme. Plutôt que de placer 30 000 € sur un seul CAT de 3 ans, l’épargnant peut ouvrir trois comptes à terme de 10 000 € chacun, avec des échéances respectives de 1, 2 et 3 ans. Cette méthode, appelée « échelle d’échéances », présente deux avantages majeurs. D’abord, elle offre une liquidité progressive : chaque année, une partie du capital devient disponible, ce qui permet de réagir aux évolutions des taux ou de financer un projet imprévu. Ensuite, elle limite le risque de taux : si les taux augmentent, l’épargnant peut réinvestir les fonds libérés à des conditions plus favorables.
Cette approche est facilement mise en œuvre via les applications mobiles. Chez Monabanq ou Distingo Bank, il suffit de quelques clics pour ouvrir plusieurs comptes à terme en parallèle. Les notifications permettent de suivre les échéances de chaque contrat et de planifier les réinvestissements. Certains épargnants vont même jusqu’à créer des alertes calendrier pour anticiper les mouvements de fonds et éviter les périodes de dormance (où le capital ne génère aucun intérêt entre la clôture d’un CAT et l’ouverture du suivant).
Quelle est la différence entre un compte à terme et un livret bancaire ?
Le compte à terme bloque les fonds pendant une durée déterminée (de quelques mois à 5 ans) en échange d’un taux garanti, souvent supérieur à celui des livrets bancaires. En revanche, le livret bancaire permet des retraits et versements à tout moment, mais propose généralement des taux inférieurs. Le compte à terme est soumis à une fiscalité de 30 %, contrairement au Livret A ou au LDDS qui sont exonérés d’impôts. Le choix dépend de votre besoin de liquidité et de votre horizon de placement.
Peut-on retirer son argent avant l’échéance d’un compte à terme ?
Oui, mais cela entraîne généralement des pénalités significatives. Certaines banques annulent purement et simplement les intérêts accumulés en cas de clôture anticipée, tandis que d’autres appliquent une réduction proportionnelle du taux. Par exemple, chez Boursorama Banque, aucun intérêt n’est versé en cas de retrait avant terme. Il est donc crucial de bien évaluer votre horizon de placement avant de bloquer vos fonds.
Quels sont les montants minimum et maximum pour ouvrir un compte à terme ?
Les montants varient fortement selon les établissements. Klarna Bank propose un accès dès 1 €, idéal pour tester le produit. À l’inverse, Boursorama Banque exige un minimum de 5 000 €. Côté plafond, la plupart des banques limitent les versements à 100 000 € par compte, bien que Boursorama n’impose aucun plafond. Pour les gros patrimoines, il est possible de multiplier les comptes dans différents établissements pour dépasser cette limite.
Comment choisir entre un taux fixe et un taux progressif pour un compte à terme ?
Le taux fixe garantit une rémunération identique chaque année, offrant une prévisibilité totale. Le taux progressif augmente avec le temps, récompensant la durée de détention. Par exemple, Monabanq propose 2 % la première année, 3 % la deuxième et 3,70 % la troisième. Le taux progressif est intéressant si vous êtes certain de conserver le placement jusqu’au terme. En revanche, si vous prévoyez un besoin de liquidité avant l’échéance, le taux fixe sur une durée courte sera plus adapté.
Les comptes à terme sont-ils garantis en cas de faillite de la banque ?
Oui, les comptes à terme bénéficient de la garantie du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), qui couvre jusqu’à 100 000 € par épargnant et par établissement. En cas de faillite de la banque, vous récupérez donc votre capital et les intérêts courus dans un délai de 7 jours. Cette garantie s’applique aussi bien aux banques françaises qu’aux banques européennes accessibles via des plateformes comme Raisin, à condition qu’elles soient régulées dans un pays de l’Union Européenne.


